Pour une vie meilleure

Dans le meilleur des mondes

Les Hommes cherchent continuellement à améliorer leur condition, par le développement technologique, mais il est important aussi de se donner les moyens d’un développement durable et équitable. Pour se donner les moyens d’un tel développement, nous devrions tirer le maximum de l’éducation, des outils technologiques et de l’impact local.

Dans le meilleur des mondes, tous les Hommes devraient vivre « dignes, égaux et libres ». Voilà une expression souvent galvaudée par les militants des droits de l’homme et répétée dans les conférences internationales dont l’action reste imperceptible et abstraite. Mais que faisons-nous vraiment pour construire un monde meilleur, où chacun partage et contribue à la prospérité que l’Humanité a atteint de nos jours ?

La génération Y, à savoir les personnes nées entre le début des années 80 et 2000, représente la génération actuellement active et qui façonnera probablement le monde dans les dizaines d’années à venir. Nous sommes à l’avant-garde de ce chantier, nous vivons au milieu de richesses mal réparties, d’une perversion du travail, des classes sociales déséquilibrées, d’une nature de plus en plus capricieuse, mais nous avons la chance de maîtriser la technologie, d’être plus éduqués et bien habitués à un monde en changement continu. Je pense que nous devons capitaliser sur ce qui nous caractérise le plus et il faut donc :

Classroom1Assurer une éducation suffisante et nécessaire à tous : Notre monde a besoin de toutes ses compétences, n’en pénalisons aucune. Toute nouvelle génération doit avoir droit à une éducation suffisante et nécessaire pour assurer à son tour un apport à l’Humanité. Une orientation et une éducation en fonction des aptitudes de chacun sont un droit, donner son apport le moment venu est un devoir, le rétribuer à sa juste valeur est l’engagement de la génération précédente. Pervertir les choix personnels avec des métiers, des compétences et des situations plus nobles que d’autres favorise un système déséquilibré voire injuste.

S’éduquer et se développer de façon continue : Il est important de fournir aux jeunes une éducation solide qui constituera leur « dot » dans un monde de plus en plus exigeant. Encore plus important : il faut acquérir une capacité à apprendre et à se développer sur le plan personnel en profitant de l’accessibilité des contenus et du savoir disponible sur les réseaux.

Favoriser le développement local : C’est un fait, le développement local permet de franchir des grandes étapes du développement (éducation, pauvreté, santé, …) et mieux vivre dans sa société. Nous devons partager avec notre environnement immédiat (personnes et organisations) et le favoriser dans ce que nous entreprenons pour que d’autres puissent capitaliser sur nos efforts.images

Travailler plus efficacement et s’adapter au changement : Il s’agit de développer une capacité de déterminer rapidement (pas forcément en avance) les chances de création de valeur ajoutée de notre travail au sein d’une organisation. Cette capacité permet de mieux gérer les efforts à déployer et les ressources à mettre en œuvre tout en assurant une meilleure rentabilité de nos actions. Encourager les individus au sein des organisations à avoir de la visibilité sur le résultat de leur travail permet d’endiguer les frustrations et d’émuler les motivations.

Travailler d’où ça nous convient : Il faut dire que l’une des plus importantes peines que subit l’Homme dans la société moderne résulte de l’obligation de se déplacer à son lieu de travail. Au temps de la « tertiarisation » de l’économie mondiale et de la « digitalisation » des métiers, une grande partie de notre génération et des générations futures n’a pas besoin d’être physiquement présente dans un lieu précis pour travailler. Cela a pour effet d’éliminer le temps de transport, réduire la consommation d’énergie et éviter la concentration inutile des villes.

Mobility-technologyMaitriser les services et outils technologiques : Le « cloud »,  les plateformes de collaboration en ligne, les outils de visioconférence, la gestion de projet en ligne, les objets mobiles,… : voilà des outils qui permettent de s’organiser, étudier, collaborer et travailler de manière plus efficace de chez soi, tout en recevant un feedback plus rapide de nos collègues de travail.

Loin d’être exhaustive, cette liste propose quelques principes et pratiques que les citoyens peuvent insuffler dans leurs environnements de travail (entreprises,  services publics, systèmes d’éducation…) tout en prônant le développement humain comme principe fondateur. Reste à définir les mécanismes qui poussent dans le sens de ce développement, en usant le moins possible de législation (l’expérience des pays qui ont essayé de tout légiférer n’est pas reluisante ) et en favorisant au maximum l’alignement naturel et intuitif des intérêts.

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